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I-Introduction

 

   Dans le cadre de notre TPE, j’ai travaillé avec Corentin Girier, Evan Duarte et Cyril Rongier sur le thème de la voiture autonome. Nous devions, dans ce travail, s’appuyer sur deux matières principales : les Mathématiques et les Sciences de l’Ingénieur. Nous avons choisi le thème de la mesure parmi les trois thèmes proposés (mesure, structure et matière et forme)

 

II-Le groupe

 

   Nous avons formé ce groupe car nous nous entendons bien et que le thème de la mesure nous intéressait tous. Comme nous aimons tous les quatre le sport, nous avons d’abord essayé de trouver une problématique liant mathématiques, SI et sport.

Ne trouvant pas de thème qui réunissait ces trois matières, nous avons décidé de nous tourner vers la voiture autonome car c’est la prochaine évolution automobile qui va simplifier la conduite dans le futur. Nous avons donc pensé à l’élaboration d’un kit permettant de rendre une voiture classique, autonome.

    Au début, nous sommes partis sur une problématique qui était trop ambitieuse : faire une voiture complétement autonome. Nous l’avons donc limitée à la question suivante : Comment rendre une voiture partiellement autonome pour sécuriser la conduite ?

Nous avons alors décidé que notre système détecterait deux types de danger : la distance de sécurité et le dépassement de ligne blanche. Nous avons ensuite fait le FAST afin d’en déduire les sous problématiques. J’ai décidé de m’occuper de l’adaptation du système au véhicule car cette partie nécessite de nombreuses mises en commun avec les autres personnes du groupe et j’aime bien travaillé en groupe.

   Ma problématique est donc : Comment adapter le système au véhicule ?

 

III-Projet personnel

 

   Mon projet étant assez dépendant du travail des autres (capteurs), j’ai essayé, durant les première semaine de les aider (recherche sur les différents moyen qu’utilise les constructeurs automobile) pour pouvoir commencer ma partie le plus vite possible. J’en est aussi profité pour créer un site où l’on pourrait mettre tout notre travail. Une fois que les autres avaient trouvé à peu près les capteurs dont ils avaient besoin, j’ai pu chercher où il serait le plus judicieux de les placer. J’ai donc lu de nombreux articles dans des magazines et des sites internet pour voir où les constructeurs automobiles placent leurs capteurs. Nous avons aussi contacté un professeur de l’université de Sherbrooke (M Gingras) qui travaille sur le sujet pour pouvoir lui poser des questions.

   Pour la distance de sécurité, Evan a décidé de prendre des capteurs infrarouges. Nous avons donc choisi d’en mettre trois sur le devant de la voiture : 1 au milieu et 1 sur chaque côté pour  permettre de voir les voitures venant des côtés. Au début je voulais les mettre à l’avant du capot. J’ai finalement renoncé à cette solution car, à cause des phares et des formes arrondies de certaines voitures à l’avant, les trois capteurs n’étaient pas sur la même ligne, ce qui posait un problème lors des calculs. En mettant en commun ce que j’avais lu et ce que Mr Gingras nous avait dit, j’ai finalement décidé de les mettre entre le capot et le pare-brise car c’est à peu près le milieu de la voiture au niveau de la hauteur et que les trois capteurs sont ainsi alignés.

   Pour les lignes blanches, Corentin a choisi un capteur qui capte la lumière blanche. J’ai décidé de les mettre de chaque côté de la voiture, pour pouvoir avoir les lignes blanches de chaque côté, derrière la carrosserie en dessous des portières. J’ai placé le capteur à peu près a inter-distance des deux roues pour éviter les jets d’eau et de saleté faient par les roues, pour garder un capteur le plus propre possible. Un problème s’est vite posé : le dépassement des lignes lors des changements de voie qui ne devait pas être signalés au conducteur étant donné que le dépassement est intentionnel. J’ai donc dû trouver un moyen de détecter le clignotant. J’ai décidé de mettre deux lames de chaque côté de la manette du clignotant qui laisse passer le courant quand la manette est levée ou baissée ce qui envoie un signal au boitier que le conducteur à enclencher le clignotant. J’ai dû aussi trouver comment alimenter le système en électricité.

 

IV-Bilan

 

   J’ai bien aimé travailler sur ce projet car ça m’a permit de m’améliorer dans le travail de groupe. J’ai bien aimé les moments de discussion du groupe où chacun essayent d’apporter des idées en s’appuyant sur celles des autres même si il y a eu des désaccords qui ont fait avancer le projet. Nous avons eu du mal à nous mettre au travail au début car notre projet était un peu flou. Par ailleurs, comme on s’entend bien, nous avions tendance à nous disperser un peu. Nous avons su cependant nous mobiliser pour prendre chacun notre rôle et c’est ce qui nous a permis de bien avancer.

   Ce projet m’a aussi permis de travailler sur la planification des taches (planning prévisionnel), ce que j’ai du mal à faire dans mon travail au lycée. J’ai beaucoup aimé m’occuper du site car c’était quelque chose de nouveau pour moi et que je l’ai vu évoluer au fur et à mesure que notre travail avançait. J’ai dû aussi modifier le boitier, que Corentin avait fait sur SolidWorks, pour l’adapter aux problématiques de la voiture. Cela m’a permis de m’améliorer sur le travail sur ce logiciel avec lequel j’avais du mal au début d’année. J’ai aussi pu utiliser Algobox ou Multisim que l’on avait vu en cours de SI. Les contacts avec des entreprises (Navya) et des professionnels (français et anglais) m’ont obligé à rédiger des courriers ¨officiels¨. Cette expérience me servira dans la vie active quand je devrai chercher du travail ou parler avec d’autres professionnels. Le contact avec M Gingras a lui aussi été très intéressant car il a fallu préparer des questions et trouver un moyen de se contacter malgré le décalage horaire (il habite au Canada). La pertinence de ses réponses nous a permis de modifier ce qui n’allait pas. Nous avons aussi utilisé nos cours de SI et de Mathématiques (FAST, algorithme…) pendant le projet, ce qui nous a montré des applications concrètes de ce que l’on fait en classe. La rédaction du compte rendu m’a permis de m’entrainer à rédiger un document qui faisait appel à mes connaissances ce qui peut m’être utile dans certaines matières et dans ma vie futur.

   Le projet m’a demandé pas mal d’heure de travail chez moi en parallèle du travail fait en cours mais j’ai aimé le faire car je voyais notre travail avancer et que je ne voulais pas ralentir le travail de mes camarades. Au final, je pense que l’on a trouvé un bon rythme et une bonne entente pour pouvoir finir notre TPE dans les temps.

Finalement, je pense que ce projet va pouvoir me servir plus tard, que ça soit par le travail de groupe, les connaissances et logiciels utilisés ou les contacts professionnels pris. Je suis content d’avoir fait ce projet avec les personnes avec qui je l’ai fait car cela a été très enrichissant.

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